La disparition de Lucie AUBRAC me touche car j’ai toujours mesuré et respecté ce que notre pays doit, ce que nous devons aux résistants de la 2ème guerre mondiale qui ont lutté contre le nazisme et ont permis aux générations suivantes de vivre libres et dignes.
De son parcours personnel après la guerre, j’ai retenu cette humilité qui l’a conduite à reprendre ses activités d’enseignante, cette sensibilité de femme engagée toujours prête à refuser toutes les formes de discrimination et d’injustices.
Pour Lucie AUBRAC, résister, refuser, pour défendre la liberté était un acte de citoyenneté. Et de rappeler encore récemment qu’en temps de paix, c’est le vote qui confère à tous cette chance de pouvoir donner son avis.
Comme le rappelle Jacques Varin, secrétaire général adjoint de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) « le combat des résistants contre le fascisme et le racisme reste moderne, car ces maux sont contemporains »
Avec la disparition progressive de ces grands témoins, j’ai conscience qu’il nous appartient, nous issus de la génération de l’après guerre, d’être les « passeurs de mémoire » et de maintenir la vigilance, de poursuivre le combat contre les idéologies fascistes, xénophobes, racistes et contre le négationnisme.
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