L'approbation du PLU (Plan Local d'Urbanisme) au conseil municipal du 9 juillet marquait la fin d'un long processus engagé cinq ans auparavant. Avec mes amis du groupe des élus de gauche et écologistes et Jean LE CHATELIER, nous avons fortement influencé la méthode, les travaux de réflexion et d'élaboration de ce plan.
Le PLU n'est pas un simple document d'urbanisme réglementaire : il doit exprimer et favoriser la mise en oeuvre d'un véritable projet de ville. C'est pourquoi, nous avions obtenu que le suivi du PLU ne soit pas confié à la seule commission d'urbanisme comme le proposait le Maire, mais à un Comité de Pilotage représentatif de toutes les compétences municipales.
En transformant son POS en PLU, Seyssinet-Pariset aurait du dessiner son développement pour les quinze prochaines années : c'est probablement l'aspect le moins abouti de la démarche. C'est également celui qui comporte le plus de différences d'appréciation entre une majorité municipale soucieuse de continuité et une opposition attentive aux évolutions démographiques, au maintien des services publics, à la réalisation d'espaces conviviaux tout en gardant notre statut d'une ville à taille humaine, respectueuse de l'environnement avec une urbanisation maîtrisée.
Nous avons approuvé le PLU pour deux raisons essentielles :
- il reprend pour l'essentiel nos propositions à hauteur de 85 à 90%,
- il expose une réglementation qui nous permettra de mener à bien nos projets.
A quelques mois des élections municipales, le débat reste ouvert sur l'avenir de Seyssinet-Pariset. Confrontés aux réticences de la majorité à ouvrir un réel débat, nous avons pu cependant engager une réflexion sur le développement de notre commune, à partir des attentes exprimées par nos concitoyens, en prenant en compte les enjeux des 10 à 20 ans à venir. Notre projet devra être approfondi et précisé en étroite concertation avec les seyssinettoises et les seyssinettois au cours de la campagne des municipales.
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